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Même si le terme est parfois un peu galvaudé là aussi par le grand public, il s’agit d une pathologie lourde, une psychose qui touche moins de quatre pour cent de la population, dont la prévalence reste stable à travers le temps. Cette maladie comporte bien sur des degrés variables avec deux critères, pour simplifier les choses, qui sont l hallucination et le délire. Pour la première il s agit d une perception sensorielle abusive qui ne correspond pas à la réalité et pour le second on peut parler d une construction mentale plutôt cohérente à partir de cette hallucination.

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Cette maladie trouve son origine dans la toute petite enfance mais se déclare généralement à la fin de l adolescence, début de l âge adulte,au moment où la société demande au sujet d être capable d assumer des responsabilités. Assez souvent les symptômes les plus importants apparaissent après le premier rapport sexuel notamment chez les garçons.

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Les critères fondamentaux en sont une désintégration de la personnalité et une perte de contact avec la réalité.
Tout se passe comme si la réalité était trop difficile pour le sujet, qu il s en retirait et qu il s inventait une autre réalité plus supportable pour lui.
Le terme de schizophrénie comporte étymologiquement une notion de coupure, à la fois avec le monde extérieur et à la fois à l intérieur du psychisme de la personne.
On observe beaucoup de confusion, de désorganisation, des difficultés à se concentrer et une absence d émotion.

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On peut évoquer dans cette maladie deux grandes categories de causes.
Tout d abord une vulnérabilité génétique, donc un facteur inné, à peu près identifié aujourd’hui à propos du patrimoine génétique de la personne.
Ensuite des facteurs environnementaux notamment familiaux qui vont amplifier ou atténuer les facteurs innés. On évoque en particulier le rôle de la mère et “l absence” du père.

Lien de formation
https://www.efpp-e-learning.com/formation-praticien-en-psychotherapie-pxl-16_31.html