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5 pratiques des stoïciens pour mieux vivre

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Les pratiques des stoïciens pour mieux vivre relèvent d’exercices de pensée et d’actions qui conduisent à une approche de la réalité caractérisée par la modération. Ce courant philosophique ne cherche pas tant à réfléchir sur l’existence, mais plutôt à donner des repères qui permettent d’atteindre et de maintenir le bien-être.

En termes généraux, le stoïcisme mène à une vie simple et intelligente et loin du pouvoir des gratifications instantanées. Ces dernières ont tendance à se comporter comme des leurres menant à l’autotromperie et sont souvent sources de frustration. Quelles pratiques pourrions-nous appliquer dans cette perspective ? C’est ce que nous allons dévoiler ci-dessous.

Pratiques des stoïciens qui aident à mieux vivre

Le monde d’aujourd’hui a la particularité d’être très perméable aux « chants de sirènes ». Il y a des réalités superflues et transitoires qui sont très valorisées, tandis que les plus concrètes et les plus simples sont méprisées. Beaucoup peuvent avoir des réveils difficiles s’ils regardent la réalité de cette façon. Comment l’éviter ? Voici quelques pratiques des stoïciens qui contribuent à cet objectif.

« L’homme ne se soucie pas tant des problèmes réels que de ses angoisses imaginaires à propos de problèmes réels. »

-Epictète-

1. La « visualisation négative » : la première pratique des stoïciens

La « visualisation négative », selon le plan stoïcien, équivaut d’une certaine manière à la fameuse psychologie inversée. Elle consiste à nous faire prendre conscience de ce que nous possédons et apprécions, puis à imaginer ce qui se passerait si nous le perdions. En particulier, il s’agit de nous focaliser sur les malheurs qui surgiraient si nous n’avions plus ces personnes, ces situations ou ces choses que nous apprécions tant.

Cet exercice doit être fait régulièrement. L’objectif est de réaliser une préparation consciente pour faire face aux éventualités négatives, de reconsidérer le caractère transitoire de l’existence et de valoriser le présent. Une telle stratégie nourrit une vision plus réaliste de la vie.

2. Admettre le fatalisme de l’existence

Le fatalisme est une perspective selon laquelle il n’est pas possible d’éviter la plupart des événements vitaux, puisque ceux-ci sont sujets à des forces inaccessibles à l’individu. Les pratiques stoïciennes impliquent d’accepter cette vision par rapport au passé. En effet, ce qui s’est passé hier est impossible à changer.

Cette perspective stoïcienne est directement associée au destin, faisant allusion au fait que tout ce qui est destiné à arriver à une personne se produira de toute façon, non seulement à cause du mécanisme causal de la personne elle-même, mais aussi en raison de la totalité du mécanisme causal de la nature.

Même si nous savons tous que le passé est révolu et qu’il n’y a pas de retour en arrière, ce résidu d’hier a souvent une grande influence sur le présent. Pour cette raison, l’approche stoïcienne attire l’attention sur l’importance d’accepter ce qui s’est passé et de ne pas le combattre. Cela correspond à admettre le fatalisme de l’existence.

Choisir le bon compagnon de route est un autre précepte du stoïcisme pour une vie épanouie.

3. Choisir des compagnons sur le chemin de la vie

Les personnes qui nous sont proches exercent une grande influence sur qui nous sommes, ce que nous pensons, ce que nous ressentons et ce que nous faisons. Cela passe bien souvent inaperçu car les relations étroites deviennent familières et nous cessons de percevoir comment elles nous affectent.

Parmi les pratiques des stoïciens pour mieux vivre, il faut bien choisir, dans la mesure du possible, les personnes avec qui nous allons partager notre chemin de vie. Que se passe-t-il lorsqu’il n’est pas possible de choisir, mais que nous devons vivre avec ? Il est conseillé d’apprendre à leur faire face sereinement, à rechercher des intérêts communs et à se concentrer sur eux. C’est le chemin de la tranquillité et de la satisfaction.

4. Apprendre à réagir aux situations explosives

Les pratiques des stoïciens pour mieux vivre renvoient également à la réaction aux insultes, à la colère et à la douleur. Ou, de façon générique, aux « situations explosives ». Ce sont toutes ces circonstances qui mettent la paix et le bien-être en danger, incitant à l’attaque. Que faire dans de telles situations ?

Selon les stoïciens, la réponse à l’offense d’autrui doit toujours être la même : rationalité et indolence. Le mieux est de se focaliser sur le contenu d’une insulte ou d’un acte réalisé dans la colère. Y a-t-il du vrai dans cette offense ? S’il n’y en a pas, la meilleure chose à faire est de regarder avec compassion la personne qui attaque, puisque c’est cette personne qui est en proie à la confusion. Si vérité il y a, c’est une invitation à réfléchir et à accepter.

Dans cet ordre d’idées, le communiqué de presse de l’Université d’Oxford vient à la rescousse de la philosophie stoïcienne par rapport aux insultes et à la colère, mentionnant que ce qui est commode dans ces cas-là est d’agir de manière pacifiste : ne pas rendre l’offense et faire comme si de rien n’était. Ceci, en plus de minimiser les dégâts, privera la personne qui insulte du plaisir que son action lui causerait.

5. S’éloigner du luxe

L’objectif principal des pratiques des stoïciens est de bien vivre. Ils pensent que pour y parvenir, il suffit d’avoir le minimum puisque la modération produit le bien-être, tandis que les excès font souffrir, tôt ou tard. Les luxes sont des excès. Ce sont des choses consommables qui impliquent de dépenser de l’argent ou du temps.

Comme on peut le voir, la définition elle-même montre ce que le luxe enlève, plutôt que ce qu’il ajoute. Ceci, comme les principes précédents, met l’accent sur l’une des prémisses du stoïcisme : la bonne vie équivaut à une vie équilibrée. L’objectif doit toujours être d’atteindre un équilibre dans lequel on surmonte une carence et on ne tombe pas dans l’excès.

Homme ignorant les insultes attachées aux pratiques des stoïciens pour mieux vivre
Selon la pensée stoïcienne, la réaction appropriée à un comportement offensant est de l’ignorer.

Les pratiques des stoïciens ne limitent pas, elles proposent d’accepter et de transformer pour mieux vivre

La philosophie stoïcienne se concentre sur la formation de la vertu et de la rationalité pour comprendre et accepter la réalité, en transformant les aspects négatifs qui affectent la vie. Il ne s’agit pas de limites, mais de se concentrer sur la maîtrise de soi et la conscience de soi afin d’atteindre l’épanouissement.

Leurs enseignements sont applicables dans la prise de décision, dans la façon dont nous réagissons et dans la résolution de tout type de problème, pour ne citer que quelques domaines. L’ancienneté de ces préceptes n’enlève rien à leur application dans le monde d’aujourd’hui. Oserez-vous pratiquer cette philosophie ?

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